De bons présages – Terry Pratchett et Neil Gaiman

Résumé

L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d’un commun accord, les forces du Bien et du Mal. L’Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l’époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l’enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l’ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort…

Mon avis

Note : cette lecture a été effectuée en 2019.

J’ai découvert Good Omens grâce à la série. En voyant que David Tennant incarnerait le personnage de Crowley, j’ai immédiatement voulu voir cette série. C’est un acteur que j’apprécie beaucoup, notamment grâce à son rôle dans Doctor Who. Il me semblait donc évident de lire le livre, étant donné que j’avais beaucoup aimé la série. Je me suis donc plongée dans la version anglaise, qui porte le titre relativement long de Good Omens : The Nice and Accurate Prophecies of Agnes Nutter, Witch.

Il m’aura fallu deux mois pour venir à bout de ce livre. Autant j’ai adoré la série, autant cette lecture a été laborieuse. L’histoire est la même, pourtant. Je ne saurais pas dire précisément pourquoi j’ai eu tant de mal à reprendre ma lecture : Est-ce parce que je connaissais déjà l’histoire ? Ou bien parce que je n’appréciais pas la manière dont c’était écrit ? Ou encore parce que ce n’était pas le bon moment pour lire ce livre ? Je pense qu’au final, ce sont ces trois raisons qui expliquent ma difficulté à lire ce roman.

Le fait est que lire ce livre en anglais ne m’a pas aidée non plus. Si ça ne me dérange pas habituellement, j’ai trouvé ici que c’était écrit comme si c’était raconté à l’oral, et j’ai eu des difficultés de compréhension avec certains personnages. Il y a également un autre point qui m’a dérangée : les phrases à rallonge. Pour moi, ça a été un frein supplémentaire à la compréhension de certains passages. Enfin, il y a le problème des notes de bas de page, qui ajoutent des anecdotes accompagnant le récit. Je les ai trouvées trop nombreuses, et étant donné que j’ai lu le livre en numérique, ça a véritablement cassé mon rythme de lecture : je me retrouvais forcée de cliquer sur une astérisque pour pouvoir les lire… et j’ai fini par abandonner.

Au-delà de ces problèmes de style et de forme, on a tout de même une histoire sympathique. J’ai bien aimé Aziraphale et Crowley. Globalement, on a des réflexions intéressantes : les « gentils » ne sont pas forcément bons, et du côté de Crowley on a un démon plutôt neutre. Pepper est elle aussi intéressante avec ce qu’elle nous apporte sur les questions concernant les filles (d’ailleurs, tous ceux qui ont critiqué ce personnage à cause de ça méritent des baffes, parce que le livre est sorti pour la première fois en 91… Et dans tous les cas, ils mériteraient des baffes). On a des personnages très différents les uns des autres, ce qui m’a plu.

Un dernier reproche tout de même : j’ai trouvé la fin trop rapide. Il n’y a pas vraiment de « combat » final dans le sens où ça se passe très vite. Aziraphale et Crowley n’ont même pas été inquiétés, et on ne nous explique même pas comment Aziraphale s’est retrouvé sans corps. J’ai trouvé ça un peu dommage.

Globalement, j’ai préféré la série au roman.

Note : 3 sur 5.

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