D’ombre et de vengeance [Le destin d’Orïsha #2] – Tomi Adeyemi

Résumé

Et si le prix de la paix, c’était la mort ?

Zélie a ramené la magie à Orïsha, mais elle a aussi donné des pouvoirs puissants à ses ennemis. La guerre entre la monarchie, représentée par le prince Inan, et les rebelles maji, menés Zélie et son amie Amari, est sans pitié.
Hélas, au fil des combats, Zélie et Amari se déchirent. Zélie ne rêve que de vengeance et ne croit plus à la réconciliation. Amari veut restaurer la paix dans le pays – mais à quel prix ?
Pour que la paix s’installe, faut-il que la moitié du pays meurt ? Zélie et les maji ont-ils seulement une chance de survie ?

Editions Nathan, 480 pages, 18,95€.

Mon avis

Ayant adoré le premier tome, il fallait que je me lance rapidement dans cette suite afin d’avoir des souvenirs frais des précédents événements. Malheureusement, ce second tome était loin d’être aussi bon que le premier, et n’était clairement pas à la hauteur de mes attentes.

Alors que les cent premières pages, qui annoncent un conflit entre les majis et la famille royale, semblaient prometteuses, l’enchantement est vite retombé, tel un soufflé. On se rend rapidement compte que les majis font exactement ce qui est attendu d’eux : ils sont violents et font des démonstrations de pouvoir. C’est compréhensible, étant donné les années d’oppression qu’ils viennent de vivre. Le trône n’est pas non plus innocent puisque la mère d’Amari reste persuadée qu’il faut éradiquer les majis et leur faire la guerre. Cependant, lorsqu’une possibilité de dialogue s’instaure, les majis refusent. Ils écoutent également aveuglement Zélie, qui elle est persuadée que le dialogue n’est qu’un piège.

On se retrouve donc face à une guerre qui s’étire en longueur, avec des démonstrations de pouvoir des deux côtés puisque désormais, il existe des tîtans. Il s’agit tout simplement de personnes n’étant pas nées devîns, qui disposent désormais d’une magie qui pourrait bien être plus puissante que celle des majis eux-mêmes. C’est d’ailleurs un point qui m’a déçue : on ne cesse de dire que les majis sont les élus des dieux, et lorsqu’ils ont la possibilité d’acquérir encore plus de pouvoirs, ce n’est au final pas si impressionnant que cela.

Au-delà de la guerre, ce tome nous offre quelques révélations qui sont loin d’être anecdotiques mais qui ont un goût de trop peu. On a également droit à quelques moments touchants, mais pas vraiment beaucoup. J’ai notamment versé quelques larmes à un moment, tant il peut y avoir d’injustice. A part cela, le point principal de ce second tome reste la guerre et le conflit qui s’instaure peu à peu entre Zélie et Amari, jusqu’à ce que l’une d’entre elles commette quelque chose d’inadmissible dans l’espoir de gagner la guerre.

Zélie est l’héroïne des majis, et Amari est la princesse dont personne ne veut. Elle se laisse marcher sur les pieds, tandis que Zélie se montre plus ferme dans ses choix. J’ai eu l’impression de ne pas vraiment reconnaître les personnages rencontrés dans le premier tome. Leur évolution m’a semblée trop abrupte pour être naturelle, surtout au début du tome. Les personnages ne m’ont donc pas inspiré le même sentiment que dans le précédent opus. On a en plus le droit à une nouvelle romance qui s’instaure pour remplacer celle qui s’était mise en place entre Zélie et Inan, et j’aurais préféré qu’elle ne soit pas là, bien qu’elle soit utile au récit dans le sens où le personnage masculin n’aurait jamais aidé les majis s’il ne ressentait rien pour Zélie.

En bref, j’ai trouvé ce tome bien en-dessous du premier. Malgré les quelques moments touchants, il n’aura pas su me convaincre. Cependant, la fin a attisé ma curiosité. Je lirais donc tout de même la suite, mais je vais devoir revoir mes critères à la baisse.

Note : 3 sur 5.

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